Cap-Haïtien, théâtre de violences

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Panique, hier soir, dans la ville du Cap-Haïtien, Nord d’Haïti, suite à une situation de violences et de tirs nourris.

Au moins (4) quatre policiers blessés et des parre-brises de véhicules cassés, tel est le bilan partiel d’une situation de troubles enregistrée, dans la deuxième ville du pays, au cours de la soirée du dimanche 7 février 2016, après le départ du pouvoir de l’ex-président de la République, Michel Joseph Martelly.

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Source : VBI

Des tirs sporadiques ont aussi été entendus dans plusieurs zones de la ville. Ce qui allait engendrer un vent de panique.

Une source policière indique, à la rédaction de Vant Bèf Info, que cette situation est survenue, vers les (7:00) sept heures du soir, au moment où des partisans et sympathisans du Parti politique haïtien Tèt Kale (PHTK) manifestaient dans les rues de la ville. D’un coup, des tirs nourris ont été entendus au niveau de la zone de Carenage et une situation de violences allait s’en suivre. Des individus ont ainsi lancé des pierres et cassé des pare-brises de plusieurs véhicules qui se trouvaient sur leur chemin.

« Ces gens ont semé la terreur au Cap-Haïtien » a déploré un citoyen. Un autre capois a déclaré  que : « la ville a été le théâtre de nombreux actes « terroristes » perpétrés par ces individus ». Un commerçant pour sa part a avoué avoir « versé trois mille (3000) gourdes, à ces gens afin d’éviter des agressions physiques et que sa voiture ne fasse l’objet de casse.

D’autre part, le groupe musical local « GAMAX » qui s’apprêtait à défiler pour le premier jour du carnaval, n’a pas pu sortir subséquemment à ces troubles.

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Source : VBI

Les responsables de la Police Nationale dans le département du Nord, se disent déterminés à protéger les vies et les biens de tous et en ont profité pour demander aux victimes de porter plainte contre leurs agresseurs. Toutefois, la PNH n’est pas encore en mesure de donner un bilan officiel au moment de la rédaction de ce papier.

De son côté, le Premier Ministre Evans Paul en charge du pouvoir exécutif depuis hier à la suite de la fin du mandat de Martelly a lancé un appel au calme. « Aujourd’hui la meilleure arme est le dialogue », soutient le chef du Gouvernement.

Vant Bèf Info (VBI)