Culture : un festival pour se souvenir de Bois-Caïman en Haïti

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Port-au-Prince, le 11 août 2018.- Ce 14 août ramènera la commémoration de la cérémonie du Bois-Caiman, cérémonie vodou et politique pour la préparation du soulèvement général des esclaves de la colonie française de Saint-Domingue, devenue aujourd’hui Haïti.

La présidente de l’association « Bote kreyòl Ayiti », Marie Murielle Morné

À cette occasion, l’association « Bote Kreyòl Ayiti » lance du 10 au 23 août 2018 la première édition du « Festival memwa kolektif » sous le thème : « Bat tanbou pou danse libète ».

 

La présidente de cette association, Marie Murielle Morné a fait savoir que cette série d’activités s’inscrit dans le cadre de la commémoration des dates du 13, 14 et 23 août correspondant à la cérémonie du Bois-Caïman et du soulèvement général des esclaves. Ces deux événements qui provoqueront quelques années plus tard la création de la première République noire indépendante du monde : Haïti.

 

Une manière selon Mme Morné de fixer les repères historiques et culturelles de la portée de ces évènements et de se revigorer les gloires du passé.

 

Du 10 au 23 août 2018, ce Festival de mémoires collectives invite un public large à analyser les stigmates de l’esclavage et du système colonialiste sur l’organisation de l’État et les conditions de vie de la population.

 

Marie Murielle Morné a également précisé que des conférences seront organisées au Bureau national d’Ethnologie (BNE), à l’IERAH-ISERSS, aux restaurants Yanvalou et Café des copains autour de la représentation du tambour dans l’imaginaire collectif, de la littérature de l’esclavage, la représentation du Bois-Caïman dans la peinture naïve.

 

EvelyneTrouillot, Laennec Hurbon, Jean Fritzner Etienne, Sterlin Ulysse sont parmi les conférenciers. Un atelier de restitution est prévu le 23 août lors d’une soirée…

 

Des ateliers seront réalisées sur le théâtre, les moyens de résistance des esclaves et les conséquences de l’esclavage. Ce Festival visitera les sites liés à la lutte des esclaves dont le Parc de la Canne-à-Sucre (commune de Tabarre) et le principal site assimilé à ce lieu situé sur la route du Bois-Caïman, dans la commune de la Plaine du Nord.

 

Vant bèf info (VBI)