Haïti / Économie La crise haïtienne perturbe l’économie du pays, son tourisme en particulier

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Les vols réguliers en provenance notamment de l’Amérique du Nord, des États-Unis d’Amérique en particulier, sont pratiquement vides ces derniers jours. Les voyageurs hésitent à choisir comme destination, un pays en proie à une instabilité politique qui paralyse toutes les activités, entre autres, le commerce, l’école et même le transport en commun.

Tabarre, le 12 octobre 2019. – Depuis un certain temps, les avions volent avec très peu de passagers à destination d’Haïti. 

Qu’il s’agisse des vols en provenance de Miami, Fort-Lauderdale, Boston, New-York, ou encore Atlanta, les sièges sont pratiquement vides. Très peu de gens acceptent de voyager en Haïti, à moins d’y être obligés. 

Les touristes, qu’ils soient étrangers ou haïtiens, refusent de se laisser embarquer vers la destination Haïti, qui comptait beaucoup sur son tourisme pour asseoir son développement.

Parallèlement, la salle d’embarquement est en général bondée de gens. Ce qui restent dans le pays sont surtout ceux qui n’ont pas le choix, affirme Pierre (nom d’emprunt) qui se rendait aux Etats-Unis avec ses deux fils.

Le temps où Haïti voulait s’ouvrir aux affaires « Haïti is open for Business » est déjà très loin, se plaint un employé de l’aéroport international Toussaint Louverture s’exprimant sous le sceau de l’anonymat.

La plupart des employés affectés aux différents services se plaignent du manque d’activités à l’aéroport Toussaint Louverture. Ils font remarquer qu’une bonne partie de leur revenu est tirée des pourboires reçus des passagers.

Cette situation occasionne également un important manque à gagner pour le trésor public. De plus, la baisse des activités au niveau de l’aéroport international impacte de manière très négative sur l’industrie touristique du pays, déjà très anémiée. 

Les hôtels et les restaurants ne sont presque plus fréquentés. La plupart d’entre eux, sont obligés de réduire leur personnel, de procéder à des coupes budgétaires ou de contraindre leurs employés à travailler à temps partiel.  

Vant Bèf Info (VBI)