Haïti-Elections : La position du gouvernement américain, continue de faire des gorges chaudes au sein de l’opposition

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Des partis, regroupements de partis, des organisations populaires, dont MOPOD, Emergence patriotique ou en encore l’Initiative Patriote Marien (IPAM), se réclamant de l’opposition, dénoncent l’ingérence du gouvernement américain dans les affaires internes du pays. Les responsables de ces structures ont dû mal à digérer les menaces de sanction de l’oncle Sam contre ceux et celles qui refusent de s’engager sur la voie des élections avec le pouvoir en place.

Port-au-Prince, le 29 septembre 2020 :- En conférence de presse le lundi 28 septembre 2020, les responsables de ces différentes structures en imputent la responsabilité aux dirigeants haïtiens qui, selon eux, ne sont pas à la hauteur de leur tâche. Après avoir lu le tweet du Département d’Etat américain relayé par l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, exprimant son ras -le -bol face au refus de certains partis politiques et membres de la société civile haïtienne de prendre part au processus électoral, mis en branle par l’administration de Jovenel Moise, plus offusqués que les opposants au régime en place, il y en a pas.

Credit:Photo profil Facebook US Embassy

Hugues Célestin et Olriche Jean Pierre restent toujours sur la corde raide concernant la formation du Conseil électoral provisoire et l’organisation des élections. Ce ne sont pas les menaces contenues dans les dernières déclarations des autorités américaines qui vont les porter à changer de position.

En effet, l’ancien député de la circonscription, Limonade/Quartier Morin, devenu dirigeant politique, qualifie d’ingérence pure et simple, la position des États-unis en ce qui concerne la tenue d’élections en Haïti. Hugues Célestin affirme que les États-Unis ne peuvent plus continuer à nous imposer certaines choses. Ce qui, selon le responsable de l’ IPAM, est une atteinte grave à la souveraineté du peuple haïtien.

Dans la même veine, Olrich Jean Pierre, de l’organisation KONBIT aurait préféré que les américains, se rangent, dit-ils du côté de la majorité en référence à ceux qui sont de l’opposition. L’activiste politique en a profité pour réaffirmer sa méfiance, s’agissant de la capacité de l’équipe en place de réaliser des élections démocratiques dans le pays.

Et face à un régime, estime Olrich Jean Pierre, qui bénéficie du soutien des États-unis d’Amérique, l’opposition n’entend pas lâcher prise. La mobilisation, reste et demeure sa principale arme de combat. A telle enseigne les opposants se preparent préparent à manifester à travers tous le pays, le 17 octobre prochain, date marquant la commémoration de l’assassinat du père fondateur de la nation, Jean Jacques Dessalines.

Vant Bèf Info