Haïti- Rep Dom / Migration Rencontre haïtiano-Dominicaine sur les questions migratoires

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La migration, le rapatriement d’Haïtiens de la république dominicaine et la régularisation des étrangers vivant en terre dominicaine étaient au coeur des discussions lors d’une rencontre de la commission de concertation haïtiano-Dominicaine (CCHD).

Ouanaminthe, le 8 Août 2019.- A l’initiative du Service Jésuite aux Migrants-Haïti (SJM-Haiti) et le groupe d’Appui aux Réfugiés et Rapatriés (GARR), des représentants d’organisations de la société civile haïtiano-Dominicaine, réunis au sein de la « commission de concertation haïtiano-Dominicaine (CCHD) », se sont rencontrés durant deux jours (07 et 08 Août 2019), à Dajabon, dans le Nord de la république dominicaine, en vue de  plancher sur ce que doit être la responsabilité de la société civile dans la dynamique d’harmonisation des relations binationales.

Les questions liées à la migration, au rapatriement d’Haïtiens de la république dominicaine et à la régularisation des étrangers vivant en terre dominicaine étaient au coeur des discussions.

Edwin paraison, de la fondation zile et ex-ambassadeur d’Haïti en république Dominicaine a passé en revue le protocole de déportation de décembre 1999 signé par les deux Etats voisins. 

Dans son Analyse sur l’application dudit protocole, M Paraison a démontré que les clauses de cet accord, dans leur grande majorité ne sont pas respectées.

Il a aussi présenté un certain nombre d’éléments empêchant la bonne application du protocole compte tenu de la tournure actuelle des relations entre les deux pays.

« Il est important qu’on parvienne à une application en bonne et due forme de ce protocole d’accord signé en décembre 1999 et portant sur la question de la déportation d’Haïtiens vivant irrégulièrement sur le territoire dominicain, car il y va du respect de la dignité de nos concitoyens migrants », a conseillé, le diplomate.

Il faut préciser que la CCHD, qui regroupe 12 organisations de la société civile haïtienne et Dominicaine, a pris naissance dans un contexte historique particulier de 1991 après le coup d’État qui a renversé l’ex-président Jean Bertrand Aristide du pouvoir en Haïti. Mais, cet espace de concertation, d’actions et d’incidence au niveau binational a été élargi après le tremblement de terre du 12 janvier 2010.

UVant bèf info (VBI)