Haïti vers une rareté et une hausse du carburant ?

Getting your Trinity Audio player ready...

Les inquiétudes planent depuis une semaine quant à une éventuelle rareté et une possible hausse des prix des produits pétroliers dans le pays. En effet, plusieurs causes pourraient occasionner les cas sous mentionnés.

Port-au-Prince, vendredi 23 Août 2019.- Dans une interview exclusive accordée à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), ce vendredi 23 Aout 2019, un expert qui requiert de l’anonymat chargé de contrôler la vente des produits pétroliers sur le marché local, national et international, a exposé des causes et motifs qui pourraient servir comme des éléments déclencheurs à une éventuelle rareté du carburant sur territoire national.

Selon cette personnalité la décision qui a été prise par le gouvernement en mars 2018 pour effectuer toutes les transactions en gourdes ainsi que la montée du dollar américain ayant provoqué des pertes considérables sont, entre autres, les principales causes à une possible rareté de l’essence dans le pays.

En conséquence, il s’agit aussi dit-il, d’une sorte de pression exercée par les propriétaires des compagnies pétrolières du pays pour forcer les autorités de l’État haïtien à les rembourser de l’agent dû car depuis plus d’un an confirme notre source, l’État haïtien est la seule instance chargée de payer l’importation de ces produits en Haïti après l’inaccessibilité du fonds Petrocaribe. S’agissant de la libéralisation du marché. Dès lors, l’État n’a pas assez d’argent pour payer les fournisseurs des produits et perd du même coup le contrôle du marché.

« L’État haïtien a des dettes considérabls envers toutes les six (6) compagnies pétrolières indépendantes se trouvant sur le sol. C’est à partir de là qu’elles exercent de fortes pressions pour forcer les autorités haïtiennes à acquitter leurs dettes. Je reste convaincu que toutes les compagnies ont du pétrole en reserve », a déclaré l’expert.

Il poursuit pour dire que le 7 Août 2019, une quantité de six cent mille (600.000) barils de diesel seulement rentrait au pays. Ce qui équivaut à 12 ou 13 barils par jour pour approvisionner les pompes en seulement deux (2) semaines confime t-il, ajoutant ces barils ne représentent rien tenant compte des demandes effectuées.

« La preuve en est bien grande, DINASA a écrit au BMPAD pour lui faire savoir qu’elle n’a pas assez de carburant. Dès la réception de la correspondance à date, le BMPAD ne répond pas », a t-il revélé.

Au terme de cette interview exclusive accordée à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), cette personnalité conseille aux autorités gouvernementale de ne pas prendre aucune initiative pour sortir aucun communiqué annonçant la hausse des prix des produits pétroliers sur le marché national,ce dit-il,pour éviter un éventuel chaos dans le pays en se référant aux 6,7 et 8 juillet 2018.

Cependant, selon le constats dans les rues effectués par les reporters de Vant Bèf Info (BVI), une rareté se fait déja remaquée. Il est très difficile de s’approvisionner en l’or noir et certaines pompes à essence baissent tout simplement leur rideaux.

Vant Bèf Info (VBI)