Le conseil de défense de Yves Léonard interjette appel contre la décision du juge Wando Saint-Villier

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Le juge d’instruction au Tribunal de première instance (TPI) de la Croix-des-Bouquets, Wando Saint-Villier

Tabarre, le 5 janvier 2019.- Le conseil de défense de Yves Léonard a interjeté appel contre l’ordonnance du juge d’instruction du Tribunal de première instance (TPI) de la Croix-des-Bouquets, Wando Saint-Villier, dans l’affaire opposant la Mairesse principale de Tabarre, Nice Simon à son concubin Yves Léonard.

Le magistrat instructeur avait décidé, à travers son ordonnance, d’enlever pour inssuffisance d’indices les charges tentative d’assassinat et séquestration qui ont été retenues par la partie demanderesse contre Yves Léonard. Cependant, le juge d’instruction allait non seulement retenir les charges voies de fait suivies de coups et blessures mais aussi, il avait transféré le dossier au tribunal correctionel.

Si dans un premier temps, la partie défenderesse a salué, au micro d’un reporteur de Vant bèf info (VBI), la décision du juge Wando Saint-Villier, dans un second temps ce même conseil a déclaré à notre rédaction qu’il n’est pas « totalement satisfait de cette oeuvre pour la simple et bonne raison que le juge d’instruction ne dispose pas d’indices suffisants et concordants pouvant justifier que Yves Léonard a administré des coups volontaires sur la personne de Nice Simon ».

Car, « au cabinet d’instruction, aucun témoin ne l’a déclaré, aucune pièce du dossier ne l’a justifié », a soutenu ledit conseil. Ce dernier a poursuivi que « la seule déclation de la plaignante ne saurait être considérée comme un indice suffisant pour justifier cette position du juge ».

« Voilà pourquoi, a conclu le conseil, que son client attaque la décision du juge d’instruction pour demander à la cour d’appel de corriger cette partie de la décision susmentionnée qu’il considère comme une erreur de la part du magistrat instructeur ».

Vant bèf info (VBI)