Le RDNP dit craindre pour la sécurité du président Jovenel Moïse

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Le secrétaire général du parti rassemblement des democrates nationaux progressistes (RDNP) interpelle le président de la république sur sa sécurité. Eric Jean Baptiste éprouve des difficultés à comprendre qu’en moins de deux mois , 2 assassinats aient pu avoir lieu dans l’environnement du président Jovenel Moïse . M. Jean Baptiste a notamment fait allusion à l’assassinat de Me Monferrier Dorval à Pèlerin 5, puis celui de l’étudiant, Grégory Saint-Hilaire, à proximité du palais national.

Port-au-Prince, le 8 octobre 2020 :- Du quartier de sa résidence à celui où est logé son bureau au palais national, la sécurité du président de la république est l’objet de doute. Par la voix de son secrétaire général, le parti, rassemblement des democrates nationaux progressistes (RDNP), a voulu attiré l’attention du chef de l’Etat sur la dégradation du climat sécuritaire en Haïti. Dire que même l’environnement immédiat du président Jovenel Moise n’est pas exempt de cet état de fait. Il en donne pour preuve l’exécution du feu bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, Monferrier Dorval, à quelques mètres de la résidence privée du président de la république, à Pèlerin 5, dans la commune de Pétion-Ville.
Aussi, l’ex candidat à la présidence, devenu principal dirigeant du RNDP, évoque t-il , le cas de l’étudiant finissant en science sociales à l’école normale supérieur (ENS), Grégory Saint-Hilaire, assassiné à l’intérieur de ladite faculté de l’université d’Etat d’Haïti, à proximité du palais national. Et ce, en moins de 2 mois. Comment est cela est-il pu être possible , s’interroge, Eric jean Baptiste?

La réalité est donc indéniable, au point pour Eric Jean Baptiste de se faire porte-parole de ces 2 regrettés disparus cités préalablement . Évoquant ces deux cas d’assassinat , le dirigeant politique dit craindre pour la sécurité du chef de l’état, vu qu’ils ont été facilement perpétrés dans des espaces qui sont sensés être sous le contrôle des agents de la garde présidentielle.

« Trop, s’en est trop, il faut fermer la vanne » persiste et signe Eric Jean baptiste, se référant au sang des victimes de l’insécurité, qui définitivement prend de nouvelles proportions dans la capitale haïtienne, ces derniers jours.

Vant Bèf Info (VBI)