Les consulats d’Italie et du Pérou en Haiti condamnent les actes de violences perpétrés dans le pays

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Port-au-Prince, le 14 février 2019.- Le consulat général honoraire d’Italie et celui du Pérou ont déploré les actes de vandalisme qui ont affecté l’immeuble logeant leurs bureaux lors des manifestations survenues, le mardi 12 février 2019.

Vue partielle de l’une des portes se trouvant dans le bâtiment qui abrite les bureaux des consulats d’Italie et du Pérou, le 12 février 2019, à Port-au-Prince (photo internet)

Dans un communiqué de presse publié le 13 février 2019, les responsables des deux consulats en question ont félicité l’intervention opportune et ponctuelle des forces de l’ordre ayant permis de limiter les vols, les dégradations immobilières et mobilières subies par les locaux abritant leurs bureaux.

« Les Consulats d’Italie et du Pérou dont les installations ont été violées et sauvagement saccagés, par ces actes de vandalisme ont informé le public que l’immeuble étant fermé et inoccupé au moment des évènements ci-dessus décrits, aucun dommage corporel n’a été enregistré comme l’atteste d’ailleurs le procès verbal de constat dressé et enregistré par un juge de paix en la circonstance », a poursuivi ledit communiqué.

Les Consulats généraux honoraires d’Italie et du Pérou ont rappelé l’obligation légale (art. 59 de la convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires) faite à l’État haïtien de protéger les locaux consulaires, par tous moyens appropriés contre tout envahissement ou endommagement.

Aussi, en ont-ils profité pour rappeler que la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques ne contient aucune consécration expresse d’un droit d’asile diplomatique.

« Pour ce qui concerne le Pérou, au termes de l’article 2 de la Convention de l’OEA du 28 mars 1954, sur l’asile politique ratifié par Haïti et le Pérou, l’asile politique constitue une faculté discrétionnaire et non une obligation de l’État signataire qui n’est pas obligé de l’accorder ni d’expliquer pourquoi il le refuse », ont précisé les responsables des deux (2) consulats susmentionnés.

« Par conséquent, les locaux consulaires ne peuvent servir à l’octroi de l’asile selon l’article 1e de cette convention et de toute manière aucun individu ne saurait s’en prévaloir lorsqu’il s’y livre à des activités de vandalisme », a conclu le communiqué.

Vant bèf info (VBI)