Politique : Le Président Jovenel Moïse apporte son soutien au Parc urbain de Martissant

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Port-au-Prince, le 9 février 2018.- Le Président de la République a réalisé aujourd’hui 9 février une visite guidée au Parc urbain de Martissant afin d’affirmer l’engagement de l’État haïtien vis-à-vis des responsables de « l’unique espace vert existant à Port-au-Prince ».

L’ex PM Michèle Duvivier Pierre Louis en train de donner des explications relatives au Parc au Président accompagné du Chef de gouvernement

Au cours de cette visite, le Président Jovenel Moïse était accompagné du Premier ministre, Jack Guy Lafontant, de l’ancien Premier ministre Michèle Duvivier Pierre Louis, responsable du Parc, des ministres du gouvernement dont celui des travaux publics, transports et communications, Fritz Caillot et celui du tourisme, Colombe Émilie Gessy Menos.

 

Dans son allocution, le Président de la République a salué le travail réalisé par l’ex Premier ministre Michèle Pierre-Louis qui assure, à travers la Fondasyon konesans ak libète (FOKAL), la gestion de ce patrimoine.

 

Le Président en a profité pour rappeler ses différents projets en matière de protection de l’environnement. Parmi ces projets, la construction de 14 centres germoplasmes et de propagation végétale, à travers le pays.

 

« Le déboisement sauvage, qui a commencé depuis l’époque de la colonie, et l’absence d’une politique de reboisement » ont contribué à réduire considérablement la couverture forestière du pays, a expliqué le Chef de l’État.

 

Pour sa part l’ex Premier ministre a rappelé que le Parc urbain de Martissant est créé en 2007 suite à un arrêté du Président René Préval qui avait déclaré la zone d’utilité publique.

 

Aussi, a-t-elle souligné les problèmes auxquels le parc faisait face au début. Parmi ces problèmes, un manque de confiance de la population qui, à l’époque, ne comprenait pas bien le projet.

 

À rappeler que ce Parc s’installe sur environ 17 carreaux de terre. Au bébut, le terrain appartenait à une Anthropologue américaine qui l’avait vendu à un entrepreneur français du nom de François Olivier Coquelin. Ce dernier avait construit sur les lieux un hôtel de luxe qui allait être squaté par la population après son départ.

 

Vant bèf info (VBI)