Ratification du gouvernement Lapin: Les 4 sénateurs de l’opposition posent des conditions

Getting your Trinity Audio player ready...

Le groupe des 4 sénateurs de l’opposition politique au pouvoir en place fait des exigences dites « constitutionnelles et légales » afin de permettre la réprise « sereine » de la séance en assemblée des Sénateurs autour de l’énoncé de la politique générale du Premier Ministre, Jean Michel Lapin et du cabinet ministériel. Cette séance a été mise en continuation à deux réprises à cause des revendications de ces 4 sénateurs.

Port-au-prince, le 16 mai 2019. Le groupe des 4 sénateurs de l’opposition politique n’entend pas faire marche arrière sans la satisfaction de leurs révendications. Ces parlementaires ayant provoqué la mise en continuation des deux premières séances, les 12 et 13 mai 2019, autour de l’énoncé de la politique générale du Premier Ministre Jean Michel Lapin et du Cabinet ministériel, posent des conditions dites, « des exigences constitutionnelles et légales ».

Dans une correspondance adressée au Président du sénat, Carl Murat Cantave, rendue publique ce jeudi 16 mai, les sénateurs Beauplan Evallière, Cassy Nenel, Cheramy Antonio, Pierre Ricard exigent « la présentation au Sénat d’un cabinet ministériel complet et sans cumul de postes tel que le veut la loi du 8 novembre 2006 abrogeant le décret de 2005. Cette loi qui est une application de l’article 167 de la Constitution condamne avec l’article 221 de cette dernière le cumul de poste », peut on lire dans cette correspondance dont copie est parvenue à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).

« Retrait du cabinet ministériel, des Ministres ayant fait partie du Gouvernement de Jean Henry Céant car suivant le principe de la solidarité gouvernementale prescrit par la Constitution, tous les ministres de Céant ont été frappés de la motion de censure votée à une écrasante majorité à la chambre des députés », poursuit cette correspondance.

« La mise à la disposition du groupe des 4 Sénateurs des dossiers de tous les ministres pour un minutieux examen et la convocation en urgence d’une Conférence des présidents extraordinaire pour statuer sur le comportement belliqueux du Sénateur Joseph Lambert à l’égard de notre collègue Ricard Pierre lors de la séance du 14 mai 2019 pendant que ce dernier protestait contre la violation de la Constitution et des lois de la République », conclut-t-elle.

Vant Bèf Info (VBI)