République Dominicaine / Immigration : Manifestation à Mao pour exiger l’expulsion des haïtiens illégaux

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Des centaines de dominicains dont des membres d’organisations populaires ont manifesté dimanche à Mao, pour exiger l’expulsion des haïtiens dits en situation irrégulière dans leur pays. Les protestataires accusent les ressortissants haïtiens d’implication dans la plupart des crimes commis dans la zone frontalière.

Valverde, le 28 septembre 2920. Plusieurs centaines de dominicains dont des membres d’organisations populaires, ont défilé hier dimanche à Valverde, pour demander l’expulsion des sans-papiers haïtiens.

Les protestataires ont également appelé les autorités compétentes à prendre des mesures pour stopper l’immigration illégale d’haïtiens en République Dominicaine à travers la frontière, notamment à Pedernales et Dajabon.

Ils ont également accusé les ressortissants haïtiens d’être impliqués dans la plupart des crimes commis à la frontière.

A titre d’exemple, ils ont réclamé justice pour l’avocat et homme d’affaires Alberto Gómez Gil, 61 ans, tué à l’arme blanche, le 16 septembre dernier. Deux ressortissants haïtiens, dont l’un est en fuite, sont montrés du doigt.

Renso Pujols, l’un des porte-paroles des manifestants cité par le journal dominicain Listin Diario, a déclaré qu’il était « sombre » de lire les informations publiées sur le trafic d’haïtiens illégaux à travers la frontière de Pedernales dans le sud, et que la même chose se produit à la frontière nord. .

Les protestataires soutiennent que les haïtiens prennent généralement la fuite après avoir commis leur forfait ce qui, dit-il, rend leurs crimes impunis.

Il affirme que plus de 90% des problèmes d’agression qui surviennent dans les différentes communautés et secteurs des trois municipalités qui composent la province de Valverde, sont commis par des sans-papiers haïtiens.

La marche avait commencé à Los Multis Viejo à Hático, Mao, vers 10h30 hier et a parcouru presque toute la longueur de la rue Duarte, avec un arrêt devant le bureau occupé par feu Gómez Gil, situé à la rue Sánchez, où les protestataires ont chanté l’hymne national.

Vant Bef Info (VBI)